Série britannique en 17 épisodes de 20 mn, diffusée en 1969.
Produit par Harry Booth, Roy Simpson, en association avec David Gerber Productions et Century films. Producteur éxécutif: David Gerber. Directeur de la photographie: Mark McDonald.
Thème de Harry Booth, Melvyn Hayes & Johnny Arthey. Musique: Ivor Slaney. Avec: Peter Firth (Cap'tain), Brinsley Forde (Youpla), Gillian Bailey (Belle), Michael Audreson (Prof), Douglas Simmonds (Glouton), Bruce Clark (Solo), Debbie Russ (Tigrette)
L'histoire : De jeunes héros pour une série mythique, vivant d'extravagantes péripéties dans leur repère, un "double decker" bus. So british !
Quiquonque a vu des images de cette série (britannique) dans son enfance (première diffusion française en 1972), les revoit encore, rien qu'en fermant les yeux. Un moment de magie que de voir ces gamins, espiègles, vivant dans un terrain magique, bourré de gadgets et d'astuces en tous genres, dont le quartier général était un "double decker", un bus anglais.
Chaque épisode flirtait allègrement avec le fantastique, le merveilleux, l'imaginaire débridé, puisque l'on pouvoit croiser dans la série tantôt des robots, tantôt des chateux hantés, et autres inventions extravagantes, dans un monde où les enfants étaient les héros, et où l'innocence et la simplicité étaient des mots qui avaient encore tout leur sens.
La série possède ce côté britannique délirant qui rend la série parfois non-sensique, donnant parfois dans le comique à outrance, cette surenchère faisant penser aux classiques noir & blanc du début du siècle (la tarte à la crème fait toujours recette !), et appuie sur sa nationalité de par ses policiers en uniformes "so british", par ses tasses de thé chez les vieilles dames, ses récompenses données aux enfants en cas de bonne action effectuée, ...
Et puisque nous sommes du côté "série britannique", force est de constater que, comme "Chapeau melon et bottes de cuir", cette série n'a pas, elle non plus, subi l'outrage des ans, et n'a pas à rougir le moins du monde, aujourd'hui, lorsqu'elle est (par miracle...) programmée entre deux produit enfantins de type "moderne".
Dans leurs petites têtes, ça grouille :
D'astuces et d'imagination, jusqu'à tourner un western, parodier des dessins animés (Tom et Jerry), des films de SF, des émissions TV anglo-saxonnes, les Charlots ou les Marx Brothers...
De curiosité, de merveilleux. Ils désertent leur nid pour chasser des trésors, des autographes, se perdre dans un manoir hanté, fuir les extraterrestres, rencontrer Alice au pays des merveilles...
Et d'humanité. Ils sont toujours prêts à aider les plus démunis : l'artiste de rue, la vieille dame, l'aveugle...
Nos 7 double-deckers (« ceux de l'impériale »), héritiers des héros des courts-métrages de la MGM des années 40 (comme La ribambelle de Roba), vivent des aventures extravagantes, plus proches du burlesque à la Laurel et Hardy que de celles du Club des cinq. Les tartes à la crème font toujours recette !
La généreuse, délirante et fantastique série anglo-saxonne, est diffusée en France pour la première fois en 1972 par l'ORTF. La dernière diffusion sur une chaîne hertzienne, c'était aussi aux alentours de noël, en 1980...
Paroles du générique Tv :
Get on board Get on board Come and join the Doubledeckers Take a ticket For a journey On our double-decker London bus Ring the bell Toot the horn When you ride with the Doubledeckers Fun and laughter Is what we're after On our double double double-decker bus On our double-decker London Buuuuuuuuuus
La croisière s'amuse (The Love Boat) est une série télévisée américaine en 249 épisodes de 47 minutes, créée par Aaron Spelling et diffusée entre le 24 septembre 1977 et le 27 février 1987 sur le réseau ABC. En France, la série a été diffusée à partir du 5 janvier 1980 sur TF1.
Synopsis
À bord du luxueux paquebot Pacific Princess qui vogue dans les Caraïbes, tout le monde, ou presque, cherche l'amour. Une équipe efficace et sympathique est là pour satisfaire au mieux les passagers et, même si les choses ne se passent pas toujours aussi bien qu'on le voudrait, l'amour finit toujours par triompher.
Dans la deuxième série, le Sun Princess succède au Pacific Princess.
Chaque épisode reprend le même scénario. Trois histoires en parallèle :
un couple embarque en situation de séparation ou se dispute en début de croisière, puis se rabiboche avant la fin de l'épisode
deux personnes ne se connaissant pas se rencontrent, se fâchent puis vivent le grand amour
un membre de l'équipage rencontre un des passagers, se dispute avec lui à cause de leur histoire passée, un autre membre de l'équipage réussit à les réconcilier.
Certains épisodes spéciaux (cross-over avec d'autres séries) ne suivent pas nécessairement cette trame.
Cette série a connu un immense succès, tant en Amérique du Nord qu'en Allemagne, Italie ou France où elle a été rediffusée de nombreuses fois. Une part de ce succès s'explique par le nombre de vedettes invitées, du petit et du grand écran, qui ont fait une apparition sur le célèbre paquebot. Citons par exemple : Anne Baxter, Cyd Charisse, Raymond Burr, Don Adams, Ginger Rogers, Olivia de Havilland, Lana Turner, Zsa Zsa Gabor, Andy Warhol, Joan Collins, John Forsythe, Heather Locklear, Linda Evans, Teri Hatcher, Mark Harmon, Tom Hanks, etc.
On notera que certains scénarios ont été écrits par le Belge Greg, dessinateur et scénariste de bande dessinée.
Le colonel Steve Austin fait partie des astronautes à avoir marché sur la Lune. Plusieurs mois après, redevenu pilote d'essai pour la NASA, lors du test en vol d'un nouveau jet, Steve Austin lors d'un atterrissage en catastrophe ne peut éviter le crash de son appareil. Grièvement blessé, certaines parties de son corps, le bras droit, les jambes et l'œil gauche, sont remplacées par des prothèses bioniques qui améliorent considérablement ses performances. Il peut dès lors courir bien plus vite, voir bien plus loin, soulever des charges bien plus lourdes.
Il devient ainsi un agent secret pour l'OSI (Government Office of Scientific Information - Bureau gouvernemental de l'information scientifique), sous la direction d'Oscar Goldman.
Cosmos 99 fut imaginé par Gerry Anderson, fameux créateur des Thunderbirds et de plusieurs séries anglaises à succès, suite l'arrêt de la série "UFO : alerte dans l'espace", alors qu'il avait déjà fait réaliser de nouveaux décors de base lunaire. Il lui fallait rentabiliser cet investissement.
Il fit venir à grand frais des USA le couple vedette (à la scène comme à l'écran) de "Mission Impossible", Martin Landau et Barbara Bain, et peaufina un univers très kitsch. Les costumes archi typés "annés 70" sont signés Rudi Gernreich. La seconde saison, qui voit apparaître des tas de créatures mutantes, transformables, monstrueuses, poilues, etc, eut moins de succès que la première.
La première diffusion en France se fit à partir de décembre 1975 sur TF1. On revit cette série dans les fameux "Temps X" des frères Bogdanoff dans les années 80.
Nous sommes à la fin du 20ème siècle. Les hommes ont pris l'habitude d'entreposer sur la Lune, dans de gigantesques puits, leurs déchets radio-actifs. Le 13 septembre 1999, un incident se produit et ces entrepôts sont pris de violentes explosions, qui expulsent la Lune hors de son orbite. Les 311 habitants de la base lunaire Alpha observent impuissants, la Terre s'éloigner.
Sous la direction du commandant Koenig, ils s'organisent pour affronter les nouveaux dangers qui les attendent, et chercher des solutions pour rentrer sur Terre. Épidémies, voyageurs extraterrestres, phénomènes spatiaux mytérieux, planètes inconnues ... ils devront effectivement faire face à de nombreuses aventures. Au cours de la seconde saison (à partir de l'épisode n°25), un nouveau membre intègrera l'équipage : Maya la métamorphe, rescapée de la planète Psychon.
Amicalement vôtre... (The Persuaders!) est une série télévisée britannique en 24 épisodes de 49 minutes, créée par Robert S. Baker et diffusée entre le 17 septembre 1971 et le 25 février 1972 sur le réseau ITV. En France, la série a été diffusée à partir du 3 octobre 1972 sur la deuxième chaîne de l'ORTF.
La série met en scène deux hommes riches et quelque peu désœuvrés, un britannique, noble, Lord Brett Sinclair et un homme d'affaires américain sorti des bas-fonds de New York, Danny Wilde. Ils sont mis en contact par le juge Fulton, à la retraite, qui a quelques comptes à régler contre la pègre, ce qui va les entraîner dans plusieurs missions périlleuses au cours desquelles ils devront démontrer tout le spectre de leur talent.
"Les envahisseurs. Ces êtres étranges venus d'une autre planète. Leur destination: la Terre. Leur but: en faire leur univers. David Vincent les a vus. Pour lui, tout a commencé par une nuit sombre, le long d'une route solitaire de campagne, alors qu'il cherchait un raccourci qu'il ne trouva jamais. Cela a commencé par une auberge abandonnée, et par un homme que le manque de sommeil avait rendu trop las pour continuer sa route. Cela a commencé par l'atterrissage d'un vaisseau venu d'une autre galaxie. Maintenant, David Vincent sait que les Envahisseurs son là, qu'ils ont pris forme humaine, et qu'il lui faut convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé."
La série est née de l'imagination fertile de deux passionnés par le mystère des OVNI, alors en plein essor aux Etats-Unis : Larry Cohen et Alan A.Armer. A l'origine, ce devait être un feuilleton d'une trentaine de minutes, basé sur le modèle d'Au delà du réel, destiné à un public averti et diffusé en deuxième partie de soirée. Mais au lieu d'extra-terrestres monstrueux et répugnants, les envahisseurs seraient des êtres comme chacun de nous. Seul David Vincent connaîtrait le talon (ou plutôt l'œil) d'Achille permettant de les identifier : un œil apparaissant par moment dans la paume de leur main. La production de la chaîne ABC jugeant l'effet plus comique qu'horrifique demandant un autre stratagème : les deux scénaristes optèrent pour un auriculaire imperturbablement rigide et droit, signe distinctif devenu légendaire... Véritable série de science-fiction adulte et pessimiste, Les Envahisseurs est solidement implantée dans les décors de l'Amérique de la fin des années soixante. Usines désaffectées, zones désertiques, villages déshumanisés, cellules familiales éclatées, couples à la dérive, tels sont les ingrédients glauques et oppressants de chaque épisode qui contribuent à créer la peur et l'inquiétude.
Atmosphère angoissante liée également à l'attitude des envahisseurs, dénués de sentiments, reconnaissables seulement à leur auriculaire rigide. Dotée d'effets spéciaux spartiates mais efficaces : le halo rougeâtre entourant les envahisseurs qui se consument, les Flying saucers trés marquées sixties, et de scénarios solides, Les envahisseurs est l'une des séries les plus réussies de la science-fiction.
La série s'inscrit dans le thème général de la Science fiction, mais développe également une critique sociale pessimiste d'une société en décomposition. La géographie dans laquelle se déroulent les épisodes tient, comme dans le Western, une importance particulière: dans le cas des envahisseurs, ce sont des paysages désertiques, des usines abandonnées, des environnements urbains délabrés. C'est dans ce cadre que s'achève l'ultime punition d'une société humaine déchue: une menace venue du ciel pour exterminer l'humanité. Les relations entre les hommes sont elles aussi dégradées: couples en séparation, personnages solitaires à l'abandon... Le réalisme social de cette série explique la posture nécessairement solitaire du héros, qui, seul contre tous, aura compris la véritable nature du danger qui guette le monde.